Un enseignement littéraire en classe inversée : les dessous d’un contrat

Cet article étudie un dispositif de classe inversée en français collège, dans le cadre d’un travail sur la lecture textes poétiques. Une séance a été filmée, les productions des élèves et supports collectés, interactions entre élèves, qui travaillent groupes, enregistrés transcrits, puis entretiens semi-directifs d’autoconfrontation aux traces leur activité menés avec l’enseignante élèves. L’analyse ce corpus est cadrée par appuis théoriques empruntés à sociologie profession enseignante, l’analyse l’activité didactique, notamment didactique littérature. Elle met évidence qu’être professionnellement pédagogiquement innovant ne suffit pas toujours assurer l’apprentissage savoirs disciplinaires exigeants l’ensemble Inverser semble effet engager trois contrats susceptibles s’empêcher l’un l’autre : premier, que l'on peut qualifier « social » relie simultanément l’institution scolaire, dont elle veut suivre au mieux prescriptions, collectif professionnels innovants, auquel adhérer. Le second, d'essence plus pédagogique, conduit former autonomes capables travailler équipe. troisième, doit permettre s’approprier littéraires faisant une interprétative